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Sérendipité.

Entre la philosophie de la biologie et la philosophie de l’écologie : évolutionnismes, écologies et éthiques.

Séminaire International du Muséum National d'Histoire Naturelle, à Paris, les 25, 26 et 27 mai.

Image1Dans les trois dernières décennies, à côté des recherches classiques sur les phénomènes évolutifs, une attention particulière a été portée sur les entités et les processus écologiques. Les études concernant les écosystèmes, et plus largement la biosphère sont devenues, elles aussi, les objets de recherches philosophiques. Dans les paradigmes des recherches écologiques, l’analyse des répercussions des présuppositions ontologiques et épistémologiques sur les pratiques méthodologiques a constitué le but de ces études. En outre, de nouveaux problèmes ont émergé à la frontière entre l’écologie et la société, et l’apparition de nouvelles interrogations éthiques en a été un développement naturel. Dans cet espace multiforme et fructueux, à la fois scientifique, épistémologique et éthique, certaines thématiques sont devenues les objets de recherche privilégiés de la philosophie de l’écologie. En effet, à côté des études traditionnelles d’écologie, de nouveaux sujets sont apparus : entre autres, la biologie de la conservation, la diversité biologique (les diverses valeurs scientifiques et éthiques qui la concernent), les multiples signifiés et pratiques du développement durable, et les répercussions variées des ogm sur les systèmes écologiques, sociologiques et économiques. À ces problématiques fondamentales et complexes sont liées de nombreuses questions :

Les éléments biotiques et abiotiques des écosystèmes, ou bien les écosystèmes eux-mêmes, sont-ils doués d’une valeur instrumentale ou d’une valeur intrinsèque ? Une perspective anthropocentrée représente-t-elle la façon la plus cohérente et efficace pour assurer la conservation de la diversité biologique et la persistance du potentiel évolutif des espèces ? Un point de vue écocentré constitue-t-il nécessairement une vision du monde misanthropique ? Ou bien est-il possible d’identifier une base minimaliste d’une éthique qui pourrait être partagée par des perspectives anthropocentrée, biocentrée et ecocentrée ? Une telle base éthique convergente pourrait-elle représenter un cadre opérationnel plus efficace pour conserver les systèmes écologiques ? Enfin, la notion de développement durable est-elle un genre d’oxymoron, une sorte d’écran de fumée politique et économique où « tout change afin que rien ne change » ? Ou bien, par contre, est-elle le signe d’un projet concret et d’une vraie volonté de mener de paire la conservation de la diversité biologique et le développement des sociétés humaines ?

L’inscription au séminaire est souhaitée, si possible avant le 25 avril. Droits d’inscription : 30 euros (chercheurs, enseignants-chercheurs, professeurs, etc.) ; gratuité pour les étudiants et les chômeurs.

Adresse pour les inscriptions et informations ultérieures (résumés, biographies, bibliographies, etc.): philobio@mnhn.fr; http://www.mnhn.fr/philobio

Contact : Donato Bergandi, Muséum National d’Histoire Naturelle, Grande Galerie de l’Évolution, CP 22, 36 rue Geoffroy Saint Hilaire, 75005 Paris, tél. : 00 (0) 1 40 79 54 52, fax : 00 (0) 1 40 79 39 02.

Résumé

Dans les trois dernières décennies, à côté des recherches classiques sur les phénomènes évolutifs, une attention particulière a été portée sur les entités et les processus écologiques. Les études concernant les écosystèmes, et plus largement la biosphère sont devenues, elles aussi, les objets de recherches philosophiques. Dans les paradigmes des recherches écologiques, l’analyse des répercussions ...

Bibliographie

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Sérendipité.

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