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Résumé | Bibliographie | Notes

Sérendipité.

Léonard de Vinci, inventeur.

Exposition à Martigny, du 5 avril au 16 octobre.

Image1« Nessuna cosa si può amare nè odiare, se prima non si ha cognition di quella. » — Leonardo da Vinci.

« Er hatte es zustande gebracht, seine Gefühle unter das Joch der Forschung zu zwingen und den freien Ausdruck derselben zu hemmen; aber es gab auch für ihn Fälle, in denen das Unterdrückte sich eine Äußerung erzwang, und der Tod der einst so heiß geliebten Mutter war ein solcher. In dieser Rechnung über die Begräbniskosten haben wir die bis zur Unkenntlichkeit entstellte Äußerung der Trauer […]. » — Sigmund Freud, Eine Kindheitserinnerung des Leonardo da Vinci.

Quel plus puissant moteur de la fascination qu’exercent sur nous les inventions de de Vinci que cette impression de reconnaître en elles des objets constitutifs de notre propre époque ? De la bicyclette aux armes de destruction massive, du parachute au gigantesque projet de pont prévu pour enjamber la Corne d’Or, du mécanisme de l’horlogerie à la machine hydraulique. Ce sont justement ces objets que pourra examiner le visiteur de l’exposition ouverte jusqu’au 16 octobre, organisée par la Fondation Pierre Gianadda. Hormis des facsimilés de ses croquis et des bornes informatiques interactives, renseignant sur sa vie et son époque, l’exposition présente surtout une multitude de modèles mobiles, réalisés selon ces croquis, « que le visiteur peut prendre en main [afin de] de saisir — au sens propre du terme — les idées de Léonard ».

Une occasion, peut-être, de s’interroger sur cette autre manière par laquelle Léonard précède, avec cinq cent ans d’avance, le « savant moderne » : cette manière, décrite par Freud dans son célèbre essai consacré à de Vinci, par laquelle un individu ou une civilisation sublime ses désirs et remises en question profonds dans un méticuleuse mise en œuvre de projets techniques.

Lieu : Fondation Pierre Gianadda, Martigny, Suisse.

Horaire : Tous les jours de 10 h à 18 h. Entrée : 15 chf.

Image : Modèle d’«automobile», Selon un croquis de 1493, 21e siècle. Fondation Pierre Gianadda.

Résumé

« Nessuna cosa si può amare nè odiare, se prima non si ha cognition di quella. » — Leonardo da Vinci.« Er hatte es zustande gebracht, seine Gefühle unter das Joch der Forschung zu zwingen und den freien Ausdruck derselben zu hemmen; aber es gab auch für ihn Fälle, in denen das Unterdrückte sich eine ...

Bibliographie

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Sérendipité.

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