Abstract | Bibliography | Notes

Serendipity.

Ubuntu, « l’humanité aux autres ».

Une distribution Linux d’origine africaine.

Image1Mark Shuttleworth, né an Afrique du Sud, fut, en 2002 et moyennant la somme de 20 millions de dollars, le deuxième « touriste de l’espace ». À peine âgé de trente ans, cet informaticien a fait fortune dans les années 1990 dans le domaine de la sécurité internet. C’est en 2003 qu’il a décidé de s’investir dans le domaine du logiciel libre, en fondant la société Canonical[1], basée sur l’Île de Man.

C’est notamment au soutien de cette société que l’on doit « Ubuntu », distribution Linux dont le nom provient des anciennes langues Zoulou et Xhosa. Il peut être traduit par « humanité aux autres » ou, plus précisément, par le concept que « je suis ce que je suis grâce à ce que nous sommes tous », renvoyant à « la croyance dans une obligation universelle de partage reliant toute l’humanité ». La distribution Ubuntu Linux[2] articule ainsi une conscience ancienne à l’esprit contemporain du logiciel libre.

Du point de vue technique, le projet Ubuntu vise à fournir un accès facilité à Debian[3] — distribution particulièrement stable pour laquelle existe une vaste palette de logiciels mais qui, jusqu’ici, offrait une installation et une prise en main plus difficile. Ainsi, par exemple, l’utilisateur « root » n’apparaît pas dans Ubuntu et l’interface graphique Gnome[4], seule fournie dans la distribution de base, est automatiquement lancée. Les paquets Debian sont néanmoins pleinement fonctionnels. Ces derniers sont, par ailleurs, particulièrement aisés à installer et à mettre à jour moyennant le gestionnaire de paquets Synaptic.

La version 5.04 de Ubuntu, sortie le 8 avril 2005, peut être téléchargée ou achetée en kiosque, dans le magazine des distributions Linux CD, mai-juin 2005, n° 13.

Endnotes:
  1. Canonical: http://www.canonical.com/
  2. Ubuntu Linux: http://www.ubuntulinux.org/
  3. Debian: http://www.debian.org/
  4. Gnome: http://www.gnomefr.org/

Abstract

Mark Shuttleworth, né an Afrique du Sud, fut, en 2002 et moyennant la somme de 20 millions de dollars, le deuxième « touriste de l’espace ». À peine âgé de trente ans, cet informaticien a fait fortune dans les années 1990 dans le domaine de la sécurité internet. C’est en 2003 qu’il a décidé de ...

Bibliography

Notes

Authors

Partnership

Serendipity.

This page as PDF