Fanny Vuaillat

Doctorante et ater à l’Institut de géographie (Igarun) de l’Université de Nantes et rattachée à l’Umr Eso (Espaces et sociétés), Fanny Vuaillat travaille sur les enclaves résidentielles fermées et les nouvelles manières d’habiter les villes en France et au Brésil. Elle a participé au programme « Typologie et représentations des ensembles résidentiels fermés ou sécurisés en France » financé par l’Inhes (Institut national des hautes études de sécurité) et au programme « Pesquisa Arranjos Institucionais de Governança e Produção Imobiliária na Metrópole do Recife » de l’Université fédérale du Pernambouc. Elle est auteure de plusieurs articles sur ces questions, comme « À la recherche d’un coin de paradis ? Paroles habitantes au Clube de Campo Alvorada, Aldeia (Camaragibe — Pe, Brésil) », Norois, no212, 2009, pp. 9-22, ou « Espaços Residenciais Fechados : a Diversidade Sócio-espacial de um Fenômeno Global. Olhares Cruzados Recife (Brasil) / Nantes (France) » in Alcindo José de Sá (dir.), Pelo Direito à Vida. A construção de uma Geografia Cidadã, Recife, Editora universitária da Ufpe, 2008, pp. 181-192.

Une affaire de générations : la construction d’un entre-soi à l’épreuve de la mixité intergénérationnelle. Peer review

L’exemple de la Villa Vermeil de Biscarrosse.

Fanny Vuaillat et François Madoré | 28.06.2010

Depuis les années 2000 en France, un nouveau type d’environnement résidentiel sécurisé (et souvent fermé mais pas de façon systématique) se développe, incarné par les multiples figures du village senior. Ce phénomène soulève l’hypothèse d’une transposition d’un modèle d’entre-soi générationnel des États-Unis, où, dès les années 1950, des retirement communities ou active adults communities sont apparues, qui ont depuis proliféré vers la France. Il pose aussi la question de la construction d’un entre-soi et de sa [...]