Antoine Chollet

Chercheur au Centre d’histoire des idées politiques et des institutions (Chipi) de l’Université de Lausanne, docteur en science politique de l’Institut d’Études Politiques de Paris avec une thèse portant sur les rapports entre temps et démocratie (Les temps de la démocratie, Paris, Dalloz, 2011), il a publié La Suisse, nation fêlée en 2006 (Presses du Belvédère), ainsi que Défendre la démocratie directe en 2011 (Presses polytechniques et universitaires romandes). Il travaille sur les théories de la démocratie, sur la pensée politique contemporaine (Cornelius Castoriadis, Claude Lefort, Jacques Rancière, Sheldon Wolin) ainsi que sur le nationalisme, en particulier dans sa variante suisse.

Nouvelles études nationalistes de la nation.

Stefan Berger, Chris Lorenz, Nationalizing the Past, Historians as Nation Builders in Modern Europe, 2010.

Antoine Chollet | 30.01.2012

Cette note de lecture a son origine dans un malentendu sur le titre de l’ouvrage dont il est question ici, qui ne traite ni des historiens comme « nation builders », ni à plus forte raison d’une « nationalisation du passé », comme le prétend étrangement son titre. À la place de ce projet intéressant, [...]

L’accélération au fondement de la « modernité » ?

Hartmut Rosa, Accélération, une critique sociale du temps, 2010.

Antoine Chollet | 20.06.2011

La question du temps a intéressé les sciences humaines de manière intermittente depuis leur apparition. Si les « pères fondateurs » de la sociologie, à commencer par Durkheim, Simmel et Weber, y ont accordé beaucoup d’attention, le thème s’est ensuite un peu éclipsé pour soudain réapparaître en force à partir des années 1990. À partir [...]

D’une mémoire apolitique.

Pascal Blanchard et Isabelle Veyrat-Masson (dir.), Les guerres de mémoires : la France et son histoire. Enjeux politiques, controverses historiques, stratégies médiatiques, 2008.

Antoine Chollet | 27.03.2010

Dans l’ambitieux recueil collectif dirigé par Pascal Blanchard et Isabelle Veyrat-Masson, les auteurs — historiens pour la plupart, mais on compte également des anthropologues, sociologues, politologues, spécialistes de l’éducation ou de l’information — ont cherché à interroger la problématique des « guerres de mémoires », en variant leurs objets, leurs perspectives et les durées historiques [...]