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Sérendipité.

Fin des théories : mort des sciences sociales ?

[Revue Telos.eu] Débats et matières à réflexion.

Image1Certaines parutions ne font pas grand bruit et n’en constituent pas moins de redoutables instruments d’interrogation épistémologique pour les sciences, qu’elles soient dures, sociales, molles ou engourdies après une pause estivale. C’est le cas de ce texte pour le moins dérangeant, sinon décapant, de Jannis Kallinikos, professeur de management à la London School of Economics, concernant « La fin des théories ? ». Après la « mort des idéologies », des grandes explications totalisantes du Monde et de la réalité, suivie par la disparition successive des grandes icônes des sciences sociales — de leurs grands porte-parole charismatiques (Paul Ricœur, Jean Baudrillard, Pierre Bourdieu) — ou de leur apparent estompage, désormais orphelines, voici donc la fin des théories ? Les sciences ne traduisent-elles pas à leur manière, par leurs dispersions, leur absence de théories fédératrices et le développement de plus en plus important chez elles d’emprunts, « bricolages théoriques et conceptuels », un mouvement d’ampleur plus global traversant de l’intérieur l’ensemble des sociétés ? En un mot : une mutation anthropologique et cognitive majeure. Et si oui, faut-il s’en inquiéter ou s’en réjouir ? Ou voir dans le propos de l’auteur une résurgence de l’attraction des théories du chaos — ah, immortelles seventies, quand vous nous tenez… À défaut de répondre à ces questions, qu’il n’ouvre d’ailleurs pas exactement dans ces termes, sinon pour s’inquiéter des conséquences sociales de cette situation dans un article plus ancien sur la société de l’hyperinformation, ce texte de l’auteur, qu’on ne peut qu’inviter vivement à découvrir, a cela de percutant qu’il révèle une similitude de tendances affectant l’ensemble de ces sciences, sans distinction. À découvrir… et poursuivre par le débat ?

Illustration : daliborlev [away], « Chaos with an exclamation mark », 27.12.2008, Flickr (licence Creative Commons).

Résumé

Certaines parutions ne font pas grand bruit et n’en constituent pas moins de redoutables instruments d’interrogation épistémologique pour les sciences, qu’elles soient dures, sociales, molles ou engourdies après une pause estivale. C’est le cas de ce texte pour le moins dérangeant, sinon décapant, de Jannis Kallinikos, professeur de management à la London School of Economics, ...

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