Les chercheurs issus des sciences exactes sont-ils plus « scientifiques » que leurs confrères des sciences humaines ? Sciences dures, sciences exactes, sciences « tout court »… Quelle terminologie adopter pour différencier clairement le monde des lettres de celui des chiffres sans dénigrer personne ? Sur quoi repose cette distinction ? L’impression de facilité généralement collée aux études littéraires vient-elle du fait que tout le monde (ou presque) lit des livres ? La réputation d’arrogance des mathématiques, de la chimie ou de la physique repose-t-elle uniquement sur de pénibles souvenirs d’école ?
Café’IN[1] vous propose un café[2] pour converser tout aussi agréablement avec les « lettreux » (Raphaël Célis, professeur de philosophie à l’Université de Lausanne, et André Langaney, professeur d’anthropologie à l’Université de Genève) qu’avec les « matheux » (Jean-Pierre Derendinger, professeur de physique théorique à l’Université de Berne, et Pierre Magistretti, professeur de neurosciences à l’Epfl et à l’Université de Lausanne), le mercredi 8 septembre, de 18h à 19h30, au Café des Arts[3], rue Pourtalès 5, à Neuchâtel.
Illustration : Anna Borska, « Woman Computer Scientist/Kobieta Informatyk », 18.7.2009, Flickr[4] (licence Creative Commons[5]).
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