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Qui pense l’espace, pour quoi faire ?

[Journée d’étude] École polytechnique fédérale de Lausanne, 19 juin 2009

Image1L’espace est partout, comme le temps est permanent. L’omniprésence de l’espace ne revient-elle pas à lui conférer une banalité telle qu’il serait peu utile de le considérer spécifiquement ? Penser le réel sans penser l’espace : est-ce bien raisonnable ? Le statut particulier de l’espace lui confère une importance d’autant plus remarquable qu’il est une condition incontournable de l’entendement. C’est pourquoi toutes les disciplines scientifiques sont amenées à intégrer l’espace, directement ou indirectement, lorsqu’elles contextualisent l’objet de leur recherche ou conçoivent des espaces.

Une personne, un groupe, une société, un environnement ou un corps ne peuvent en effet se soustraire à l’espace. Cela engage la géographie, la psychologie, la sociologie, l’économie et plus généralement toutes disciplines de la coexistence, à penser l’espace selon des modalités spécifiques bien qu’elles soient inégalement explicitées. Cela engage aussi l’urbanisme, l’architecture, l’ingénierie des transports ou de l’environnement, disciplines dont l’objet est la conception, puis la fabrication d’espaces.

Parce que l’espace offre une lecture particulière de la coexistence, des notions aussi importantes que la distance, la position, la situation, la localisation, la communication, la contiguïté, la connexité ou la limite sont-elles transversales à l’ensemble de ces disciplines ? Aussi, quelles réalités recouvrent-elles lorsque l’on étudie le patrimoine, les transports, le foncier, le cerveau, la stratification sociale ou la gouvernance territoriale ? Enfin, peut-on penser sans l’espace ?

Géographes, architectes, philosophes, économistes, mathématiciens, biologistes, sociologues, ou politologues, tous ont à dire sur l’espace tel qu’il s’impose à leur quotidien. C’est en mobilisant une large diversité des acceptions de l’espace que ce séminaire co-organisé par les laboratoires Chôros[1] et LaSUR[2] de l’EPFL[3] entend en identifier la pertinence pour penser le monde contemporain.

Endnotes:
  1. Chôros: http://choros.epfl.ch/
  2. LaSUR: http://lasur.epfl.ch/
  3. EPFL: http://www.epfl.ch/

Abstract

L’espace est partout, comme le temps est permanent. L’omniprésence de l’espace ne revient-elle pas à lui conférer une banalité telle qu’il serait peu utile de le considérer spécifiquement ? Penser le réel sans penser l’espace : est-ce bien raisonnable ? Le statut particulier de l’espace lui confère une importance d’autant plus remarquable qu’il est une ...

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