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« Politiques des sciences et des techniques ».

Conférence exceptionnelle de Bruno Latour à l’occasion de sa réception du Doctorat Honoris Causa, à l’Université de Lausanne, le 14 juin.

Image1Bruno Latour est professeur à l’École des Mines, où il a rejoint, en 1982, le Centre de sociologie de l’innovation. Il est né en 1947 à Beaune, en Côte d’Or. Après une agrégation de philosophie, il s’est formé à l’anthropologie en Côte d’Ivoire et s’est très vite intéressé aux sciences et aux techniques. Son premier livre, La vie de laboratoire [1979], décrit le fonctionnement quotidien d’un laboratoire californien en utilisant des méthodes ethnographiques. Il a travaillé ensuite sur les liens entre la révolution de Pasteur et la société française du 19e siècle [Les Microbes Guerre et paix, 1984]. De plus en plus intéressé par les multiples connections entre la sociologie, l’histoire et l’économie des techniques, il a publié un livre de synthèse [La science en action, 1987] et de nombreux articles sur ce sujet. Ses intérêts pour les questions de gestion et de d’organisation de la recherche s’associent également à des travaux de philosophie [Nous n’avons jamais été modernes – essai d’anthropologie symétrique, 1991], de culture scientifique [Petites leçons de sociologie des sciences, 1996], de théorie sociologique [Paris ville invisible, 1998] et de philosophie de l’environnement [Politiques de la nature – comment faire entrer les sciences en démocratie, 1999].

Plus récemment, il a publié un ouvrage sur l’ethnographie du Conseil d’État [La fabrique du droit, 2002[1]]. Son livre Pandora’s Hope : Essays on the Reality of Science Studies [Harvard University Press, 1999] fait le point sur l’impact des « science studies » sur la philosophie des sciences.

En 2006, Bruno Latour reçoit le Doctorat Honoris Causa de l’Université de Lausanne[2]. À l’occasion de cette réception, il donnera une conférence exceptionnelle sur le thème de « Politiques des sciences et des techniques ».

Date, Heure et Lieu : Mercredi 14 juin 2006, 18h00, Bâtiment Humense (ancien Bfsh2), Auditoire 1129, Arrêt de Métro Unil-Dorigny.

Voir le site personnel de Bruno Latour[3].

Voir également, dans EspacesTemps.net:

La fabrique du droit[4] par Bénédicte Goussault,

‘Nature’[5] par Michel Lussault,

L’« espace » d’une controverse[6] par Élisabeth Rémy, Valérie November et Cristina D’Alessandro-Scarpari,

Du métro parisien au Tgv Sud-Est : sciences, savoirs et techniques à l’épreuve de l’action[7] par Marc Dumont,

Les mondes des anti-Monde[8] par Jacques Lévy,

La physicalité du monde[9] par Cristina D’Alessandro-Scarpari

L’individu saisi par le droit[10] par Igor Moullier.

Endnotes:
  1. La fabrique du droit, 2002: https://www.espacestemps.net/document397.html
  2. Université de Lausanne: http://www.unil.ch/
  3. site personnel de Bruno Latour: http://www.ensmp.fr/~latour/
  4. La fabrique du droit: https://www.espacestemps.net/document397.html
  5. ‘Nature’: https://www.espacestemps.net/document404.html
  6. L’« espace » d’une controverse: https://www.espacestemps.net/document523.html
  7. Du métro parisien au Tgv Sud-Est : sciences, savoirs et techniques à l’épreuve de l’action: https://www.espacestemps.net/document818.html
  8. Les mondes des anti-Monde: https://www.espacestemps.net/document335.html
  9. La physicalité du monde: https://www.espacestemps.net/document1646.html
  10. L’individu saisi par le droit: https://www.espacestemps.net/document1781.html

Abstract

Bruno Latour est professeur à l’École des Mines, où il a rejoint, en 1982, le Centre de sociologie de l’innovation. Il est né en 1947 à Beaune, en Côte d’Or. Après une agrégation de philosophie, il s’est formé à l’anthropologie en Côte d’Ivoire et s’est très vite intéressé aux sciences et aux techniques. Son premier ...

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