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Place/non-place urban realms : L’imaginaire de l’urbain en actions.

Deuxième édition du séminaire « Penser l’espace », Laboratoire Chôros, <span style=

Image1La question de l’agir par le moyen de l’espace se pose avec encore plus d’acuité dans un monde où les distances se recomposent, où les technologies de communication et de mobilité permettent une nouvelle accessibilité des lieux et des personnes, et où la nature est interrogée d’une autre façon par la société-Monde, oscillant entre patrimonialisation et maîtrise sophistiquée.

Si la conception de l’espace habité des sociétés contemporaines et des sociétés à venir a toujours été le propre de la discipline urbanistique, la croissance et l’étalement (urban sprawl) rapide des villes constitue un défi cognitif et projectuel. L’une des réponses de la mise en forme de la ville a donné lieu à des utopies et des actions visant la constitution d’un nouvel habitat humain combinant les qualités de la ville et de la campagne. Condamné par les uns comme « non-lieu », porté aux nues par les autres comme solution des problèmes urbains classiques de la densité, ce « géotype » résiste toujours aux analyses. Quarante ans après la publication de l’article de Melvin Webber « The non-place urban realm », qui a marqué la théorie de l’urbanisation aux Usa et une décennie après sa traduction en français, inaugurant l’ouverture tardive du débat dans le monde francophone, voilà que le thème semble essoufflé dans le monde de la recherche et de la production scientifique.

Dans ce contexte, peut-on renouveler le regard porté sur l’urbain sous toutes ses formes ? Qu’est-ce que l’étalement urbain ? Quelles formes peut-il prendre, entre agglomérations industrielles, mégapoles, districts touristiques ? Comment les discours et actions urbanistiques s’y réfèrent-ils ? S’agit-il d’une nouvelle « condition urbaine » ? Comment se porte son contraire, la « ville compacte » et quel futur peut-il y avoir pour cette dernière ? Quelle conception d’espace est-elle impliquée ? S’agit-il d’utopie ? La ville appréhendée comme espace habité permet-elle un renouvellement de la problématique ? Peut-on constituer cette ville étalée en espace habitable, et si oui, comment ? Par les conceptions et actions urbanistiques, par les habitants ? Simple patrimonialisation ou une vraie relance ?

C’est à ces questions que sera consacrée la deuxième édition [1] du séminaire « Penser l’Espace », dont la prochaine séance aura lieu le mercredi 25 janvier, avec l’intervention du philosophe Fabio Merlini.

Voici la suite du programme :

  • 16 novembre, Panos Mantziaras, architecte, École d’Architecture de Lyon : « La ville-paysage : Rudolf Schwarz et la dissolution des villes ».

  • 21 décembre 2005 Richard Ingersoll, urbaniste, Université de Ferrara : « Horror Vacui. How to find emptiness in sprawl ».

  • 25 janvier, Fabio Merlini, philosophe, Institut Suisse de Pédagogie, Lugano : « Le temps qui se fait espace. L’utopie topique de la globalisation ».

  • 22 février, Elena Cogato-Lanza, architecte, LaTer, École Polytechnique de Lausanne (Epfl) : « Superposer : villes verticales ».

  • 15 mars, Anne Vernez-Moudon, urbaniste, Université de Washington, Seattle : « New urbanism ».

  • 12 avril, Edward Soja, géographe, Université de Californie, Los Angeles : « Rethinking cities spatially ».

  • 17 mai 2006 n.n. (sera annoncé ultérieurement sur le site du Laboratoire Chôros[1]).

Le séminaire se concluera au mois de juin avec une journée d’étude sur le thème : « Ville dispersée, ville rassemblée ? Utopies, projets, concepts ».

Le site du laboratoire Chôros met à disposition de nombreuses informations supplémentaires, ainsi que, pour téléchargement, les textes des conférences.[2]

Intervenants pressentis : Jacques Lévy, géographe, Laboratoire Chôros École Polytechnique Fédérale de Lausanne ; William J. Mitchell, architecte, Massachusetts Institute of Technology, Cambridge ; Bernardo Secchi, urbaniste, Institut d’Architecture de l’Université de Venise ; Thomas Sieverts, architecte-urbaniste, Technische Universität, Darmstadt.

Organisation : Laboratoire Chôros[3] de l’École Polytechnique Fédérale de Lausanne, en collaboration avec le LaSUr[4], et en partenariat avec la Fondation Braillard Architectes[5] (Genève), la Dapa (Ministère français de la Culture) et l’École d’Architecture de Lyon.

Entrée libre. 17h00 à 19h00. Salle Co-017 (Epfl)[6].

Contact : mathis.stock@epfl.ch[7] +41 21 693 62 56.

Endnotes:
  1. site du Laboratoire Chôros: http://choros.epfl.ch/Jahia/site/ladyt/op/edit/lang/fr/pid/59644
  2. Le site du laboratoire Chôros met à disposition de nombreuses informations supplémentaires, ainsi que, pour téléchargement, les textes des conférences.: http://choros.epfl.ch/Jahia/site/ladyt/op/edit/lang/fr/pid/59644
  3. Laboratoire Chôros: http://choros.epfl.ch/
  4. LaSUr: http://lasur.epfl.ch/
  5. Fondation Braillard Architectes: http://www.braillard.ch/
  6. Co-017 (Epfl): http://plan.epfl.ch/?room=co017
  7. mathis.stock@epfl.ch: mailto:mathis.stock@epfl.ch

Abstract

La question de l’agir par le moyen de l’espace se pose avec encore plus d’acuité dans un monde où les distances se recomposent, où les technologies de communication et de mobilité permettent une nouvelle accessibilité des lieux et des personnes, et où la nature est interrogée d’une autre façon par la société-Monde, oscillant entre patrimonialisation ...

Bibliography

Notes

[1] La première édition est présentée dans la Brève du 9 février 2005.

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