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Le Troisième Testament, suite et fin d’une bd déjà « culte ».

Xavier Dorison, Alex Alice, Le Troisième Testament, tome 4, Jean, ou le jour du corbeau, 2003.

Image1C’est en 1997 que Glénat commence la publication du Troisième Testament dans sa prestigieuse collection « Grafica », une collection où l’on compte déjà quelques bd originales (la série du « Bateau feu » de Gibelin et Heloret) au côté de quelques grands classiques (le « Goulag » de Dimitri, ou l’inusable série « Pharaon » de Hulet et Duchateau.

Coup de maître pour deux jeunes auteurs alors peu connus, Xavier Dorison au scénario et Alex Alice aux dessins et couleurs. Récit soigné et captivant, très construit, dessins et mise en scène impeccables, Le Troisième Testament devient dès le deuxième tome une bd très appréciée. Le troisième tome confirme l’ensemble : on est pas loin de la bd « culte ».

Restait bien sûr le plus difficile : terminer l’histoire. Pour montrer la difficulté de la chose, un petit coup d’œil sur l’intrigue du Troisième Testament. « 1307. Pour avoir exhumé un antique reliquaire, les frères franciscains du couvent de Veynes ont été sauvagement massacrés. L’archevêque d’Elsenor a convoqué son ami le Comte de Marbourg, un inquisiteur tombé en disgrâce, afin de lui confier l’enquête. Les retrouvailles à peine achevées, l’assassinat du prélat a précipité Marbourg et la jeune Elisabeth d’Elsenor au cœur d’un énorme jeu de pouvoir » (résumé du début du tome 2). Commence alors une gigantesque enquête. De Paris à Tolède, de la Bohème à Dantzig les nombreux héros se croisent, s’affrontent sans que jamais les positions de chacun dans le récit ne soient assurées : qui est réellement qui ? qui travaille pour qui ? que font les Templiers dans cette affaire ? (il faut bien que les Templiers soient mouillés là-dedans, sinon ce n’est pas du jeu). Ce qui est sûr c’est que l’enquête est semée de cadavres et que, surtout, un personnage qui semble avoir des pouvoirs surhumains manipule tout ce petit monde. Quant au Troisième Testament, est-il possible qu’il soit un texte écrit de la main même du Christ et ayant traversé le temps ?

La grande qualité de ce quatrième et dernier tome de la série c’est que, malgré les événements extraordinaires et apparemment surhumains qui s’y déroulent, il y a toujours une lecture rationnelle possible du récit. Bravo aux auteurs pour avoir réussi à construire une histoire qui semble, à la première lecture, basculer dans les ténèbres et qui pourtant se maintient dans le réel. Une bd « culte »… à juste raison.

Xavier Dorison, Alex Alice, Le Troisième Testament, tome 4, Jean, ou le jour du corbeau, Paris, Ed. Glénat, Coll. « Grafica », 2003. 72 pages. 13 euros.

Voir en ligne : La page d’accueil du site des éditions Glénat[1]. On peut y trouver un dossier complet sur Le Troisième Testament : présentation des auteurs (et particulièrement de leurs autres séries), des personnages, de l’intrigue des quatre albums etc. ; La page d’accueil du site du deuxième salon de la [2]bd[3] à Paris[4] qui vient juste de se tenir, Portes de Versailles, du 12 au 15 juin 2003.

Endnotes:
  1. éditions Glénat: http://www.glenat.com/accueil.htm
  2. deuxième salon de la : http://www.salonparisbd.com/home-paris-bd.html
  3. bd: http://www.salonparisbd.com/home-paris-bd.html
  4. à Paris: http://www.salonparisbd.com/home-paris-bd.html

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C’est en 1997 que Glénat commence la publication du Troisième Testament dans sa prestigieuse collection « Grafica », une collection où l’on compte déjà quelques bd originales (la série du « Bateau feu » de Gibelin et Heloret) au côté de quelques grands classiques (le « Goulag » de Dimitri, ou l’inusable série « Pharaon ...

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