Martin Mourre

Doctorant en anthropologie sociale (Ehess, Céaf/Université de Montréal), je m’intéresse dans mon travail aux formes et aux fonctions que prend la mémoire sociale, particulièrement la mémoire coloniale, au Sénégal. Je me base essentiellement sur le souvenir d’une répression de tirailleurs sénégalais, la répression de Thiaroye survenue en 1944 pour établir cette sociographie de la mémoire sénégalaise. Plus généralement, je m’intéresse aux nouvelles économies narratives en Afrique de l’Ouest à travers le thème de la culture populaire qui permet de saisir certains processus politiques à l’œuvre dans la région.