Une /

Résumé | Bibliographie | Notes

Sérendipité.

Do you speak Geography ?

Stephan Tramoni, The Lewis Chessmen. Flickr.

Le Comité national français de géographie organise un forum avec le soutien de l’UGI sur le rapport entre la langue et les contextes sociétaux de production de la connaissance et, plus largement, la langue internationale de l’échange scientifique : l’anglais. Il y invite tous les géographes francophones et francophiles, de contextes nationaux et linguistiques variés, mais aussi tous les géographes intéressés à partager leur expérience de la production et de la diffusion du savoir dans la mondialisation.

En effet, il importe de se questionner sur les effets que la « globalisation » a sur la production et la diffusion du savoir géographique. Comme c’est le cas dans de très nombreux pays, les géographes français sont plus que jamais soumis à la pression de publier en Anglais, et cette pression se répercute sur les revues scientifiques. Cette situation est souvent appréhendée avec fatalisme, sinon comme une nécessité afin de faire connaître ses travaux à l’échelle internationale. Mais n’y a-t-il pas quelque chose qui se perd avec la traduction ? Avec la transposition ? Plus important peut-être, y a-t-il quelque chose qui se perd avec une production scientifique en sciences sociales réduite à une seule langue globale d’expression ? Ce questionnement va plus loin que la problématique du déclin du Français comme langue internationale, il s’agit plutôt de se pencher sur la production du savoir telle qu’elle se réalise par le processus en cours de normalisation par l’Anglais scientifique. Que devient la diversité des démarches dans une science globale ? Qu’en est-il de la valeur des études locales, etc. ?

L’anglais n’a qu’un mot pour parler de « globalisation » : « globalization » ! En Français, il y en a deux : globalisation et mondialisation. Si l’on considère que le concept de mondialisation est lié à un contexte scientifique particulier (français), que peut-on dire de l’influence du contexte (sociétal, national, linguistique) qui ne produit qu’un seul concept (globalization) pour rendre compte de ce même processus ? L’un n’est pas l’autre, mais surtout que veut dire qu’il n’y ait pas un mot tel que mondialisation – worldization – en Anglais ? Serait-ce que « globalization » devient ipso facto un concept global parce qu’il est l’expression d’un langage scientifique global ? Enfin, s’il est maintenant établi que la « globalisation » ne peut être appréhendée sans son rapport au local, quelle est la place et le rôle du « local » dans la globalisation de la connaissance ? Il s’agit bien là de questions qui se posent à l’ensemble des géographes, quels que soient leurs sujets d’étude, leurs orientations ou leurs pratiques dans divers contextes « locaux ».

Programme.

Aucun frais d’inscription n’est demandé pour assister et participer au forum. Les déjeuners et dîners seront réservés en fonction du nombre d’inscrits (déjeuner : 15 euros ; dîner : 25 euros).

Quatre ateliers sont prévus sous forme de tables rondes. Plusieurs tables rondes autour du même thème pourront se dérouler en parallèle en fonction du nombre de participants, chacune traitée sous le même format : état des lieux avec témoignages d’expériences puis débats avec l’assistance. L’objectif du forum est de recueillir l’ensemble des témoignages et débats de ces tables rondes afin de les présenter sous forme de rapport, lequel sera mis à la disposition de la communauté des géographes ainsi qu’auprès des instances gouvernementales européennes et nationales, sous format numérique (seuls quelques exemplaires seront imprimés).

3 JUILLET 2014

CONFÉRENCE D’OUVERTURE

ATELIER 1. Globalisation / mondialisation du savoir : quels sont les modes de production et de diffusion d’un savoir globalisé ?

ATELIER 2. Production scientifique et contexte « local » (sociétal, national, linguistique) : quelle place pour la diversité des contextes « locaux » dans la production scientifique mondialisée ?

4 JUILLET 2014

ATELIER 3. Diffusion du savoir : quels sont les moyens d’expression et les réseaux d’une collectivité géographique scientifique particulière et sa validation scientifique aux échelles locale et internationale ?

ATELIER 4. Formation : quels liens entre la publication des travaux scientifiques des géographes et la formation supérieure, plus particulièrement la formation à la recherche en géographie des étudiants de Master et de Doctorants ?

CONFÉRENCE DE CLÔTURE

Contacts :

  • Antoine Le Blanc, CNFG, Vice-président en charge de l’International et des relations avec l’UGI : vp.international@cnfg.fr
  • Nathalie Lemarchand, CNFG, Vice-présidente en charge des manifestations et de la communication : vp.manifestations@cnfg.fr

Lieux

  • Paris, France (75)

Dates

  • jeudi 03 juillet 2014
  • vendredi 04 juillet 2014

Contacts

  • Nathalie Lemarchand
    courriel : vp [dot] manifestations [at] cnfg [dot] fr
  • Antoine Le Blanc
    courriel : vp [dot] international [at] cnfg [dot] fr
  • Lucie Daeye
    courriel : forum2014 [at] cnfg [dot] fr

Résumé

Le Comité national français de géographie organise un forum avec le soutien de l’UGI sur le rapport entre la langue et les contextes sociétaux de production de la connaissance et, plus largement, la langue internationale de l’échange scientifique : l’anglais. Il y invite tous les géographes francophones et francophiles, de contextes nationaux et linguistiques variés, ...

Bibliographie

Notes

Auteurs

Partenariat

Sérendipité.

This page as PDF